L'expertise

 

La défense d’un dossier de réparation du préjudice corporel passe par la mise en place d’une expertise médicale amiable ou judiciaire.

Elle consiste en un examen de la victime par un médecin expert qui a pour objectif de déterminer les préjudices en lien avec l’accident et de les évaluer.

Elle est primordiale car le calcul de l’indemnisation se fait sur la base des conclusions du rapport d’expertise médicale.

Plusieurs acteurs peuvent être présents lors de cette expertise :

  • Le (ou les) médecin expert chargé de l’expertise
  • Un médecin représentant généralement l’assurance du responsable 
  • Parfois l’avocat du responsable

La victime doit donc se faire accompagner pour rétablir l’équilibre par :

  • Un avocat
  • Un médecin conseil de victime 

 

Consciente du rôle fondamental de l’expertise, Maître Cécile Beauvarlet met tout en œuvre afin d’obtenir l’expertise médicale la plus favorable à la victime. 

  • Avant : constitution du dossier médical, préparation et explication du déroulement de l’expertise médicale, des questions qui sont posées, collecte des pièces importantes, aide à la rédaction des doléances.
  • Pendant : assistance systématique de la victime et selon les cas par un médecin conseil. Les médecins conseils proposés ne travaillent que pour les victimes et sont titulaires d’un diplôme de réparation juridique du dommage corporel.
  • Après : point avec la victime, explication du contenu du rapport d’expertise, rédaction d’observations à l’expert « Dires à expert ».

Pour certains dossiers, il suffit d’une seule expertise. Mais la plupart du temps, plusieurs expertises sont nécessaires avant que la consolidation de l’état de santé de la victime soit constatée.

La consolidation est la date à partir de laquelle les séquelles sont considérées comme stabilisées (ce n’est pas la guérison) et pourront être définitivement évaluées. La consolidation peut être acquise à plus ou moins long terme en fonction de la nature des séquelles et du parcours médical du blessé.

Pour certains types de séquelles, notamment les traumatisés crâniens, il faut souvent attendre plusieurs années avant d’obtenir une consolidation des séquelles. Cependant, pour indemniser la victime conservant un lourd handicap, il est absolument nécessaire de prendre le temps et le recul nécessaire. 

Afin de permettre aux victimes de vivre dignement dans l’attente de l’indemnisation définitive, Maître Cécile Beauvarlet sollicitera des provisions (avances sur indemnisation) pour couvrir les dépenses de santé, pertes de revenus, aménagement du domicile…